- The case of the stolen children - part IX - Words
of a Rabbi.
- By line: Yechiel A. Mann.
Le cas des enfants volés partie
IX
les Paroles du rabbi Loubavitch
-
- Comme on peut s'y attendre des personnes différentes
réagirent au
- problème des enfants juifs volés en terre
d'Israël. Une de ces
- réactions émana du rabbin Loubavitch ,
rabbi Menahem Mendel
- Schneerson, dans son livre "Hitvaaduyot" écrit
entre 1987 et 1988.
- Pour citer ses paroles :
- "Concernant les enlèvements d'enfants à
leurs parents afin de ne pas
- les éduquer dans les voies de la Torah. On sait
bien ce qui arriva il
- y a trente ou quarante ans pendant l'Alyah (immigration)
des enfants
- du Yemen et de Téhéran vers la Terre Sainte.
- [le rabbin parle de Téhéran et il semble
que lui aussi ait ignoré que
- les enfants venaient de nombreuses communautés
différentes]
- Des enfants en bas âge qui vinrent avec leurs parents
en Terre sainte
- furent soudainement enlevés à leurs parents
à qui on fournit des
- raisons étranges et sans fondement pour leur disparition,
comme le
- besoin de cures particulières et le fait que leurs
enfants n'étaient
- pas en bonne santé.
- Ces explications continuèrent, jusqu'à
ce qu'on annonce aux parents
- que leurs enfants étaient morts... Et tout cela
pour la simple raison
- que les autorités ne voulaient pas qu'ils soient
éduqués par leurs
- parents qui respectaient la Torah et les mitsvot (les
commandements)
- mais voulaient les éduquer comme ils le souhaitaient
dans une voie
- totalement dénuée de tout lien avec leur
héritage juif! Dans ce but
- les enfants furent enlevés à leurs parents
(je cite ici l'opinion du
- rabbin Schneerson à ce moment-là)
- Cette opinion se fondait vraisemblablement sur le fait
qu'au moment où
- de nombreux hommes et femmes juifs émigraient
en Israël, de nombreuses
- personnes pensaient que le pays n'avait pas besoin de
religion pour se
- construire dans ses premiers temps.
- Ainsi certaines actions furent entreprises comme le fait
de raser les
- barbes des nouveaux immigrants et leur couper leur païos.
Ceci sans
- mentionner tous les rouleaux de Torah, livres sacrés,
et autres
- possessions des nouveaux immigrants qui leur furent alors
dérobées.
- Bien que cette explication ait été acceptée
par certains, d'autres ne
- l'admirent point pour justification du rapt d'enfants,
dans la mesure
- où de nombreux enfants furent vendus à
l'étranger et non à l'étranger,
- sans compter la dimension de l'argent qui était
impliqué dans cette
- affaire.
- Il y eut aussi un homme qui fut alors un des responsables
qui était
- un Juif portant téfilines et priant trois fois
par jour et qui dans sa
- vie privée respectait la Torah et les commandements!
Et cependant cet
- homme non seulement n'empêcha pas ces événements,
mais il coopéra et
- fut l'un de ceux qui fut à la tête de ceux
qui comirent ce terrible
- crime! [sur ce point le Rabbin Schneerson faisait référence
au rabbin
- Issachar Dov Bernard Bergman, dont nous parlons de façon
extensive
- dans la partie V de notre série d'articles]
- Et lorsque les gens réagirent et commencèrent
à se plaindre de se qui
- s'était passé, car c'était là
un acte opposé à tout ce qui est juste
- et droit et complètement opposé à
un comportement humain, on leur dit
- :
- Nous les avons sauvé de la mort et nous leur avons
donné une nouvelle
- vie, c'est comme si ces enfants nous appartenaient! Et
ils se sont
- comporté vis-à-vis de ces enfants comme
un homme se comportait avec
- son esclave cananéen [en d'autres mots un esclave]
qui lui
- appartenait, mais même pire, ils ont traité
les enfants comme un objet
- qui aurait été leur possession privée,
qui pouvait, s'ils le
- désiraient, être brûlé - alors
que dans cette affaire, ce sont les âmes
- des enfants et non leur corps, qui devaient brûler,
que D. nous
- préserve.
- [ Les déclarations du Rabbi Schneerson sont ici
en contradiction avec
- les témoignages des enfants qui savent qu'ils
ont été vendus de cette
- façon alors qu'ils étaient enfant. Dans
ces témoignages, la plupart
- des gens racontent qu'ils ont été élevés
avec soin et amour, comme
- s'ils étaient les vrais enfants des parents adoptifs.]
- Pendant cette période, des centaines d'enfants
ont disparu sans
- laisser de trace, et jusqu'à aujourd'hui, leurs
parents ne savent pas
- quel a été le destin de leurs enfants et
où ils se trouvent à présent.
- [Rabbi Schneerson mentionne quelques centaines d'enfants,
alors que le
- nombre de ces cas semble être de plusieurs milliers
selon certains
- dires]
- Aujourd'hui encore, on peut retrouver la trace de ces
enfants, car les
- mêmes institutions qui se sont occupés des
enfants à l'époque ont des
- listes exactes portant les noms des enfants, les lieux
où ils ont été
- envoyés, etc... Le problème est que personne
ne veut donner ces listes
- de noms d'enfants!
- [En ce qui concerne les listes de noms des enfants, peronne
n'accepte
- l'idée qu'il peut y avoir des listes des noms
des familles originels
- des enfants, tant il y a d'enfants dont on rapport qu'il
furent volés
- sans que les kidnappeurs ne se préoccuppent même
de savoir qui étaient
- les parents originaux. Pourquoi s'en seraient-ils effectivement
- préoccupé?
- On croit communément qu'en considérant
la quantité de tous les faux
- papiers et des papiers "troubles", il n'y a
pas de vrais documents. Il
- y a aussi ceux qui pensent que de vais papiers ont existé
jusqu'à ce
- que Ami Chorav, l'enquêteur que nous mentionnons
dans la partie VI, se
- soit "chargé" de tous les papiers, puisque
Chorav travailla dan les
- archives nationales après son enquête.
- Selon le journal "Ha'aretz", il déclara:
- "Après la commission Shalgi, tous les matériaux
étaient en désordre.
- La commission avait fini son travail, mais aucun des
documents n'étaient
- catalogué dans l'ordre dans les archives. J'ai
donc travaillé aux
- archives à ordonner les matériaux, jusqu'à
ce que je reçoive l'ordre
- de remettre ces matériaux à la commision
Cohen actuelle."
- Bien sûr il y a ceux qui pensent que les documents
existent, certains
- parlent d'un coffre à Jérusalem. Un article
du journaliste
- Pini-Ben-Or, de "Makor Rishon", décrit
ces soupçons.
- Je cite cet article:
- "A cette époque, alors que dans de nombreux
pays avait lieu l'adoption
- d'enfants, et que des certificats d'adoption étaient
établis, on ne
- trouva aucun moyen en Israël d'aider à retrouver
ces enfants disparus.
- Même les personnes adoptées sont en butte
à de nombreuses difficultés
- pour retrouver leur parents biologiques.
- Aujourd'hui on pense de plus en plus que des milliers
d'enfants ont
- disparu et ont été enlevés à
leurs parents durant les premières années
- de l'existence de l'état d'Israël. 'Makor
Rishon', qui suit l'affaire
- des enfants volés, a vérifié l'autre
hypothèse.
- Le secret le mieux gardé du pays - Le coffre de
M. George Klein
- George Klein est le directeur des archives appartenant
au Ministère de
- L'Intérieur où apparaissent tous les papiers
des personnes qui ont été
- enlevés des registres de la population : les personnes
décédées, les
- personnes adoptées, les gens qui ont quitté
le pays, ainsi de suite.
- Selon un protocole d'enquête de George Klein datant
du 16 Septembre
- 1997, on voit que dans ses archives, existe un coffre
contenant tous
- les registres d'adoption d'Israël depuis le mandat
britannique.
- Dans son interrogatoire devant la commission chargée
d'enquêter,
- Georges Klein a déclaré qu'il était
le seul à avoir accès au coffre,
- qui est placé dans une pièce de sécurité.
Il recevait les demandes
- d'adoption ainsi que le dossier personnel de l'enfant
adopté, du
- Ministère de l'Intérieur.
- Tout était placé dans le coffre où
se trouvent actuellement les noms
- des parents d'adoption. Selon Klein, le numéro
d'identité originel de
- l'enfant est écrit dans le livre d'adoption.
- Le certificat de naissance original, ainsi que le certificat
- d'adoption sont placés dans une enveloppe répertoriée
dans le coffre
- dans la pièce de haute sécurité.
Toute personne regardant dans le
- livre d'adoption peut y voir les nouvelles coordonnées
de la personne
- adoptée, mais l'addition des nouvelles coordonées
et du contenu de
- l'enveloppe révéle qui est la personne
adoptée.
- Le plus grand secret est entre les mains et dans le coffre
de M.
- Klein. On peut peut-être y trouver une réponse
au problème des enfants
- disparus.
- Depuis l'écriture de cet article des rumeurs ont
couru selon
- lesquelles le coffre aurait été transféré,
bien que personne ne le
- croit. On croit communément qu'aucun document
n'existe révélant la
- destination des enfants. Revenons à présent
aux écrits de Rabbi
- Schneerson.]
- Et le plus grand malheur est que personne ne se lève
pour en parler!
- Dernièrement, quelques personnes se sont réveillées
et ont commencé à
- exiger les listes des enfants - mais malheureusement
ce n'était pas
- 'le son de la sonnerie de la défaite' et rien
n'en est sorti.
- Et pas seulement cela, mais comme toujours, il y a ceux
qui tournent
- tout en plaisanterie, et ils ont tourné la demande
en ridicule aussi!
- Et nous savons qu'il ne faut pas parler aux railleurs,
pas même
- s'assoir en leur compagnie, ainsi que l'écrit
le Roi David au début du
- livre des Psaumes - 'Heureux celui qui n'a pas marché
selon le conseil
- des railleurs, et qui ne s'est pas assis en compagnie
de ceux qui sont
- plein de ressentiment.' (Psaumes 1:1). Nos sages ont
déjà enseigné
- qu'un sacrifice de railleurs est l'un des quatre sacrifices
qui ne
- reçoit pas la présence divine.
- Quoiqu'il en soit cette plainte n'a pas de place dans
la discussion.
- Car, bien que cela puisse être un grand travail,
il ne faut cependant
- jamais désespérer d'un Juif, et personne
ne peut prendre la
- responsabilité de dire que un tel ou un tel ne
peut être ramené par
- quoi que ce soit à la Torah. [Il est à
nouveau évident ici que le
- rabbin pensait que ces enfants avaient été
volés pour être éloignés de
- la Torah et du Judaïsme].
- Et de toute façon, aussi longtemps que tout ce
qui est possible est
- fait pour corriger cette situation - c'est comme si le
crime était
- commis en permanence! De façon évidente,
dans cette affaire, la
- Tshuvah (le repentir) ne servira à rien -car la
Tshuva est entre
- l'homme et son Maître- donc par dessus tout, il
faut absolument
- corriger l'injustice et le crime qui a été
commis envers les enfants
- et les parents!
- Après tout cela, si quelqu'un pense qu'ils (les
autorités) regrettent
- leurs actes passés et ne les répéteront
pas, Dieu préserve, "Le
- malheur ne se lèvera pas une seconde fois"
(comme il est dit dans
- Nachum 1:9) il fait une grave erreur.
- Non seulement ils ne montrent aucun remord, mais ils
ne tentent même
- pas de ramener la situation à un état de
rectitude, mais au contraire
- -jusqu'à aujourd'hui, ils répètent
ce qu'ils ont fait (aux enfants
- volés alors) avec les enfants de Téhéran
[des enfants des immigrants
- iraniens] et de façon plus précise, et
personne ne se lève pour parler
- et avertir le monde. Particulièrement ceux qui
sont censés représenter
- pour ainsi dire les demandes du Judaïsme haredi
-alors que tous
- restent assis et ne font rien!
- Il est de l'obligation sacrée de tous ceux qui
ont la possibilité de
- faire tout ce qu'ils peuvent pour empêcher et arrêter
le vol d'enfants
- qui continue à avoir lieu, et de plus de s'efforcer
de réparer ce qui
- a été fait dans le passé.
- Et ceux qui ne peuvent rien faire, en ce qui concerne
cette affire,
- doivent augmenter leurs activités dans le domaine
de l'éducation. En
- d'autre termes, s'efforcer de s'assurer que tous les
enfants juifs
- reçoivent une éducation juive dans l'esprit
de la Torah, et aucun
- effrt ne doit être épargné (comme
aucun effort ne doit être épargné
- par ceux qui s'opposent à ce qui s'est passé),
car nous parlons ici de
- Pikuach Nefashot (il s'agit de sauver des âmes
en danger).
- A quoi peut-on comparer cela? A un homme qui voit une
maison en train
- de brûler - il ne va certainement pas épargner
ses efforts pour tenter
- de sauver les gens qui sont dans la maison. Non seulement
cela, mais
- même s'il n'est pas sûr que quelqu'un se
trouve dans la maison, il va
- frapper aux carreaux et sur les volets, afin de vérifier
si quelqu'un
- dans la maison peut être sauvé. Et la moralité
de cet exemple est une
- vie spirituelle en danger.
-
- Rappellez-vous: 'Et celui qui vole un homme, et le vend,
ou si on le
- trouve dans sa main, sera mis à mort' (Exode,
21:16). Et sa mort,
- selon la halakah sera par strangulation."
- Voici ce que le rabbin de Lubavitch Rabbi Menachem Mendal
a déclaré à
- propos des enfants volés. Apparemment il était
aussi au courant de ce
- qui se passait. Selon lui, et selon d'autres personnes,
de telle
- choses ont encore lieu actuellement, bien qu'à
une moindre échelle.
-
- Yechiel A. Mann,
- Eshhar, Israel.
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